Contrat de mariage de Léonard FAURE et Léonarde LAPLAUD, le 30.01.1767, devant Me Pradaud, à Solignac (87) Aujourd’hui trente du mois de janvier mille sept cent soixante-sept, en la ville de Solignac, sénéchaussée de Limoges, étude et pardevant le notaire royal soussigné, présents les témoins ci-bas nommés, après midi, ont comparu PardouxFaure, laboureur, et sous son autorité Léonard Faure son fils et de Catherine Busson, veuf de Catherine Lescuras, habitant du village de La Planche, paroisse de Saint-Hilaire- Bonneval, faisant tant pour eux et les leurs, d’une part. Jean Laplaud, dit Nardeaux, journalier, faisant tant pour lui que pour Léonarde Laplaud sa fille et de Marie Maspateaux, à laquelle il a promis faire allouer et ratifier le contenu aux présentes quand besoin et requis il en sera, aux peines quede droit, habitant du village de Menautour, paroisse du Vigen, aussi pour eux et les leurs, d’autre part. Comme soit ainsi que mariage soit été traîté et pourparlé par paroles des futurs, parents et amis desdites parties, déntre ledit Léonard Faure, fils, futur époux, de lui d’une part, avec ladite Léonarde Laplaud, future épouse et délle d’autre part, au traité duquel dit futur mariage et afin de l’acomplissement d’icelui, pour en mieux supporter les charges d’icelui, ledit Jean Laplaud, père de ladite future, lui a constitué et constitue et audit Léonard Faure son futur époux, toutefois en faveur délle, la somme de cent quatre-vingts livres, quatre linceuls, deux ? et deux étoupe, quatre serviettes, deux ? et deux etoupe, un lit composé de une couette, un traversin, une couverte, pesant en plume quarante livres, ladite couverte à façon de village, plus un coffre de la valeur de six livres, avec tous ses habits et linges de ladite future, payable la susdite somme de cent quatre-vingts livres dans six ans date des présentes, les trois premières années sans intérêt, et les autres trois ans l’intérêt courant suivant l’ordonnance. Et pour les susdits linceuls, serviettes, lit, coffre, ledit constituant promet et s’oblige de payer le tout d’hui en un an pour tout terme etdélai. Et pour les habits, linges et hardes de ladite future épouse, seront délivrés auxdits Pardoux et Léonard Faure avant la bénédiction nuptiale, et icelle ? ne sera besoin d’autre quittance que ces présentes. Tous lesquels susdits meubles, linges, lit, coffre et habits ont été estimés par les susdites parties à la somme de quarante livres. Laquelle entière constitution de ladite future, lesdits Pardoux et Léonard Faure père et fils, en la réservant, ils seront tenus comme ils s’obligent de l’assigner sur tous et un chacun leurs biens meubles et immeubles, présents et futurs, pour le cas de restitution arrivant, qu’à Dieu ne plaise, restituer à qui de droit la restitution appartiendra, suivant l’usage du droit écrit par laquelle cette province est régie. Et de la part dudit Faure futur époux, ledit Pardoux Faure son père lui a fait la même et semblable promesse et constitution qu’il lui a faite de la somme de quatre cents livres contenue au contrat de mariage d’icelui Léonard Faure futur époux le mariant avec Catherine Lescuras du second février 1758, reçu par Morin, notaire royal, et contrôlé suivant l’ordonnance. Et outre ce, icelui Pardoux Faure, de son bon gré et volonté, a fait don et constitution en faveur de sondit fils futur époux, icelui acceptant, d’une maison appartenant audit constituant, située dans le village du Pouyol en la paroisse de Saint-Genest, avec tous les meubles et meublants que ledit donateur a dans ladite maison et qui s’y trouveront à l’heure et lors de son décès, pour par ledit futur époux et les siens en jouir, user et disposer après le décès d’icelui donateur et de ladite Catherine Busson, ladite somme de quatre cents livres payables aux mêmes pactes et conditions portés au susdit contrat. Convenu et demeure que lesdits futurs à marier iront faire, après la bénédiction nuptiale, faire leur habitation en la maison et compagnie dudit Pardoux Faure, qu’ils y seront nourris et entretenus et la famille qui proviendra dudit futurmariage, en par eux travaillant de leur possible et rapportant leurs revenus. Déclarant que léntière dôt de ladite future est de la valeur de deux cent vingt livres, à léndroit dudit futur de celle six cents livres, les deux faisant entout huit cent vingt livres qui font la totalité de leur fortune. Sous lesquels pactes et conventions, les susdites parties ont promis solenniser et faire solenniser ledit futur mariage en face de notre mère Sainte Eglise catholique apostolique et romaine, toute fois et quand que l’une en sera requise par l’autre, à peine de tous dépens, dommages et intérêts. A quoi faire et pour léxécution de leurs faits et promesses, chacune les ?, elles ont respectivement obligé tousleurs biens meubles et immeubles, présents et futurs. De tout quoi a été concédé lettre sous le scel royal en la meilleure forme, en présence de sieur Jean Imbert, marchand, habitant du bourg du Vigen, et de Léonard Fouliaud, vigneron, habitant de la présente ville, témoins. Toutes les susdites parties ont déclaré ne savoir signer de ce enquises et interpelées Source : AD 87 |
Le troisiéme février mil sept cent soixante sept après les fiançailles et la publication des bans de mariage dûment faites entre Léonard Faure laboureur veuf de Catherine Leycurat du village de Laplanche paroisse de St Hilaire Bonneval ou semble publication à été faite, comme il m'est apparu par le certificat de Mr Bardy curé de la dite paroisse, en date de ce jour, signé de lui, et Léonarde Lapleau fille mineure de Jean Lapleau et de Marie Mapateau du village du Ménautour en notre paroisse... n'y ayant point lu d'opposition et ne s'étant découvert aucun empêchement, après avoir reçu leur mutuel consentements par paroles du présent, je les ai conjoint en mariage et leur ai donné la bénédiction nuptiale en présence de Mathurin Belageaud, Martial Guitard, Mathurin Dutreix, Jacques Guillon, Jean Lapleau, Léonard Pench qui ont attestés du nom, surnom, âge, qualité et domicile des parties, qui ont tous déclarés ne savoir signer de ce enquis Thévenou curé du Vigen Source : BMS Le Vigen AD 87 |
St-Hilaire-Bonneval (87148), le Mardi 29 Janvier 1782 Mariage de Léonard RUAUD, 27 ans, domestique au Ponteix, paroisse de Feytiat, fils de feu Léonard et de défunte Françoise MARRUTEAU avec Léonarde FAURE, 23 ans, demeurant à la Planche, fille de Pardoux et de Françoise JARAUD, métayers En présence de : Léonard FAURE, demeurant à la Planche, curateur de l'époux François RUAUD, cousin de l'épouse Pardoux FAURE Pardoux FAURE, demeurant à la Planche Ce relevé a été effectué grâce à la participation de Serge VERGNAUD Source : CGHHML |
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