Le vingt cinq mars mil sept cent quatre vingt six a été inhumé Pétronille Guillot veuve de Pierre Dumont décédée hier au village de Noyeras âgée d'environ soixante dix ans et munie des sacrements ont été présents à l'inhumation François Dumont et autre François Dumont qui n'ont su signer de ce enquis Tarneaud curé de jourgnac Source : BMS Jourgnac AD 87 |
Contrat de mariage de Pierre DUMONT et Pétronille GUILHOT, le 29.01.1742, devant Me Thoumas de Bosmie, à Limoges (87) Aujourd’hui vingt-neuf janvier mille sept cent quarante-deux, avant midi, pardevant le notaire royal à Limoges soussigné, furent présents Annet Dumon, journalier, Marie Chevalier sa femme, de lui duement autorisée à léffet et validité des présentes, faisant tant pour eux que pour Pierre Dumont leur fils, auquel ils promettent de faire agréer ces présentes, toutefois et quand, demeurant au village de Noyeras paroisse de Jourgnac, pour eux et les leurs d’une part. François Guilhot, aussi journalier, et Pétronille Guilhot sa fille et de Jeanne Mazebraud, ladite Pétronille Guilhot duement autorisée dudit Guilhot son père à léffet et validité des présentes, demeurant au village du Puytinion paroisse de St-Martin-le-Vieux, pour eux [et] les leurs d’autre part. Lesquelles parties ont entre elles traîté et accordé de paroles à futur les conventions de mariage déntre ledit Pierre Dumont et ladite Pétronille Guilhot qui se prendrontl’un et l’autre au nom et loi de mariage et icelui feront solennisé en face de notre mère Sainte Eglise catholique apostolique et romaine. Pour aider à en supporter les charges de mariage, ledit François Guilhot a constitué en dôt à ladite Pétronille Guilhot sa fille future épouse, et à sondit futur époux à cause délle, la somme de cent vingt livres, un lit garni de sa couette, coussin, pesant en plume quarante livres, une couverte de la valeur de dix livres, un coffre de la contenance de trois setiers de blé, quatre linceuls, deux de brin et deux d’étoupe, trois serviettes, deux de brin et une d’étoupe, trois brebis avec leurs agneaux, le tout de la valeur de cinquante livres, et ce pour tous biens paternels et maternels. Laquelle somme de cent vingt livres ledit Guilhot promet et s’oblige de la payer auxdits Dumon dans quatre ans prochains, sans intérêt jusqu’à audit temps. Reconnait ledit Dumon qu’il lui a été délivré les trois brebis avec leurs agneaux, le coffre, deux linceuls d’étoupe et une serviette, de quoi il quitte ledit Guilhot qui promet et s’oblige de délivrer ledit lit, couverte, deux linceuls de brin, deux serviettes dans un an prochain pour tout terme et délai, à peine de tous dépens, dommages, intérêts. Laquelle constitution reçue et à recevoir, lesdits Annet Dumont et son épouseont assignée sur tous leurs biens meubles et immeubles, pour icelle rendre et restituer le cas arrivant à ladite future ou autre à qui de droit ladite restitution appartiendra, suivant l’usage du droit écrit, avec les habits et linge de fille en l’état qu’ils se trouveront. Et comme le présent mariage est agréable audit Annet Dumont et à ladite Chevalier, conjoints et conjointement et solidairement, [ont] constitué audit Pierre Chevalier [! Dumont] leur fils futur époux la somme de soixante livres de preciput et avantage et hors part, lesquelles constitutions ils ont déclaré faire quand à présent la totalité de leurs biens, promettant lesdits Dumont et Chevalier de prendre en leur maison et compagnie lesdits futurs à marier, les nourir, loger et entretenir et la famille qui proviendra dudit mariage, en par eux travaillant pour et au profit dudit Dumont et Chevalier conjoints. Dont acte que lesdites parties promettent déxécuter à peine de tous dépens, dommages, intérêts, à quoi faire ont obligé tous leurs biens meubles et immeubles, présents et à venir. Fait et passé à Limoges dans mon étude, en présence des sieurs Gabriel Limouzin et de Pierre Boissou, ?? habitant dudit Limoges, témoins à ce requis et appelés. Lesdites parties ont déclaré ne savoir signer de ce enquises et interpelées. Source : AD 87 |
Le quatriéme du mois de février susdite année 1742 après les fiançailles et les publications des bans de mariage duement faites aux prônes des messes paroissiales de l'église de Jourgnac entre Pierre Dumon fils de René Dumon et de Marie Chevalier du village de Noyéras paroisse de Jourgniac âgé d'environ vint ans avec Peyronne Guylhot fille de François Guylhot et de Jeanne Mazabraud du village du Puitison paroisse de St Martin le Vieux âgée d'environ vingt deux ans sans avoir découvert aucun empêchementny opposition moy soussigné curé de Jourgnac du consentement de Mr curé de St Martin le Vieux ay marié et donné la bénédiction nuptiale aux susdites parties en présence de Hélie Deschamps laboureur du bourg de Jourgnac, François Guylhot du village du puitison en paroisse de St Martin le Vieux, Pierre Grange du bourg de Condat et Thierry Piquet Marguillier qui n'ont sus signer Deroulhac curé de Jourgniac Source : BMS Jourgnac AD 87 |
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