Même jour et an que dessus est décédée au village du Bas Puicheny Jeanne Laspoujeas veuve de Pierre Latour munie de tous les sacrements et âgée d'environ 60 ans et a été inhumée dans le cimetière de la paroisse en présence de Jean Latour beau frère de la déffunte de Jean Latour son fils et Jean Bayle merquiller qui n'ont seu signer de ce requis Source : BMS St Hilaire AD 87 |
Le 2d de février 1728 j'ay donné permission à Pierre et Jean Latou du village de Puychenie d'aller recevoir la bénédiction nuptialle à la Meyze avec Jeanne et Peyronne Laspougeas soeurs. Source : BMS St Hilaire les Places AD 87 |
Le 3eme février 1728 après les fiançailles faites et la publication des trois bans de mariage entre Pierre Latour et de Jeanne Lapougeas du village de Puychenu et l'autre du village de Puyrassou, n'ayant découvert aucun empêchement avec le consentement de Mr le curé de St Hilaire datté du second février de la ditte année je leur ay donné la bénédiction nuptiale et les ay marié en présence de Martial Laingie, Jean Barrière, Pierre Menier, Aubin Bonneau tous de la paroisse qui n'ont su signer de ce requis Blondeau vicaire de la Meyze Source : BMS La Meyze AD 87 |
Contrat de mariage de Pierre et Jean LATOUR, et Jeanne et Peyronne LASPOUGEAS, le 24.03.1728, devant Me Tarrade à Nexon (87) Le vingt-quatre mars mille sept cent vingt-huit, après midi, au lieu des Moulins, paroisse de Nexon en Limousin, pardevant le notaire soussigné, présents les témoins bas nommés, ont été présents Guilhem Latour, et Pierre et Jean Latour ses fils et de Marie Meynier, femme dudit Guilhem, tous journaliers habitant du village de Puycheny, paroisse de St-Hilaire-Lastours, lesdits Pierre et Jean fils procédant sous l’autorité dudit Guilhem leur père qui les a autorisés pourléffet des présentes, seulement faisant tant pour eux que pour les leurs présents et à venir, d’une part. Et Berny Laspougeas, aussi journalier, habitant du village de Puyrassou, paroisse de La Meyze, faisant aussi tant pour lui que pour Jeanne et Peyronne Laspougeas, ses filles et de feue Jeanne Bouthet, d’ici absentes, auxquelles il a promis faire agréer et ratifier ces présentes, à peine de tous dépends, dommages et intérêts, pour eux et les leurs présents et à venir, d’autre part. Comme soit ainsi que mariage soit traîté et accompli depuis le mois de janvier dernier sous la foi des parties déntre ledit Pierre Latour, fils aîné, de lui d’une part, avec ladite Jeanne Laspougeas, fille aînée, délle d’autre part, et encore entre ledit Jean Latour, fils, de lui d’une part, avec ladite Peyronne Laspougeas, délle d’autre part. Lors du traîté desquels mariages, car autrement ne se furent faits, il fut convenu de ce qui sénsuit, savoir que a été présent comme dessus ledit Berny Laspougeas, père desdites Jeanne et Peyronne, lequel, de gré et volonté, a constitué, comme il constitue auxdits Latour frères, fils de Guilhem, toutefois au profit et avantage desdites Jeanne et Peyronne Laspougeas ses filles, [... déchiré] que de ceux de feue Jeanne Bouthet [... déchiré] cinquante livres qui est pour une [... déchiré] cent vingt-cinq livres, en paiement de laquelle somme desdits six cent cinquante livres, icelui Berny Laspougeas a cédé, quitté et délaissé en pure propriété auxdits Latour père et fils, acceptant comme dessus, savoir un clos appelé «De Bouthet» contenant deux sétérées ou environ, confrontant au clos et terre de François Grimaud de deux parts, à la terre des héritiers de feu Bourdaleix d’autre, et au chemin allant du Barteix à Las Martras d’autre part ; plus un pré appelé «De Loutre», contenant deux quartelées ou environ, confrontant à léau qui descend des Moulins au moulin du Puyrassou d’une part, au pré du sieur Rebeyrol d’autre, et au pré des héritiers dudit Bourdaleix d’autre part ; plus six sétérées de terre ou bois appellé «du Bartheix dén haut», suivant la borne plantée, confrontant au bois taillis dudit Laspougeas d’une part, au pré du sieur De Lignac d’autre, et au bois et terre de Martial Ricard d’autre, et à celui de Trouty d’autre part. Sauf le tout mieux désigner et confronter si besoin est, le tout sis et situâe dans les appartenances du village de La Grimaudie, féodalité de sieur de Masnieux. Et ce, le tout pour le prix et somme de quatre cents livres. Delaquelle somme desdits quatre cents livres, lesdits Latour quittent ledit Laspougeas au moyen dudit délaissement à eux, en accordent quittance, en ce qu’il est réservé audit Laspougeas de retirer ledit pré de Loutre d’aujourd’hui en cinq ans prochain en par lui payant auxdits Latour la somme de cent vingt livres pour la valeur d’icelui, après lequel temps expiré ledit Laspougeas n’y sera plus reçu, à quoi il a par exprès renoncé, car sans ladite renonciation lesdits Latour n’auront son ??? ledit clos sans qu’il n’ait besoin d’autre [...] seulement ensemble [...] bois pour sortir de son taillis [...] jardin au village de La Grimaudie [...] maison ou grange audit village [...] et pour les deux cent cinquante livres, le tout parfaisant [...(la somme ?)] desdits six cent cinquante livres, icelui Laspougeas a promis de les payer auxdits Latour savoir, d’aujourd’hui en deux ans cinquante livres, un an après autres cinquante livres, et ainsi tous les ans semblable somme desdites cinquante livres jusqu’à parfait paiement, à quoi faire il a obligé tous ses biens présents et à venir. Demeurera promis Ledit Laspougeas garantir les susdits biens délaissés francs et quittes de toute charge, dette, hypothèque, arrérage de rente, de tout le passé jusqu’à ce sous l’obligation que dessus, et à l’avenir lesdits Latour seront tenus de payer la rente due sur lesdits biens. Et parce que ledit mariage a plu audit Guilhem Latour père, de gré et volonté, a constitué en faveur d’icelui auxdits Pierre et Jean ses fils, acceptant, tout un chacun ses biens meubles, immeubles, présents et à venir, à partager entre eux deux, en ce que ledit Pierre prendra de preciput et avantage la somme de cent livres, en par eux Pierre et Jean Latour frères de payer les charges et dettes par moitié, se réservant néanmoins ledit Guilhem Latour père le revenu de tous sesdits biens sa vie durant et la somme de cent livres pour en disposer à sa volonté, en par ledit Latour père nourrissant et entretenant sesdits fils et brus, et ceux qui en déux descendront, en ce qu’ils y apporteront leur tavail et revenu. A tout ce que dessus les parties ont promis tenir et entretenir sous l’obligation de tous leurs biens présents et à venir, dont et du tout [...] Jean Faure, laboureur, et Jean Thomas [...] témoins connus à ce requis et appelés, qui ont déclaré avec les parties ne savoir de ce enquis. |
St-Hilaire-Lastours le Mercredi 25 Novembre 1767, Mariage de Pierre LATOUR, demeurant à Puycheny, veuf de Jeanne RICARD avec Marie LASPOUJEAS, demeurant à Puyrassou, paroisse de La Meyze, fille de Pierre et de défunte Catherine PIERREFITTE En présence de : Pierre LASPOUJEAS, Bernard LATOUR, Jean LATOUR, Jean BAYLE, Jean BAYLE Ce relevé a été effectué grâce à la participation de Jacqueline LANSADE Source :CGHHML |
Peyronne Lapougeas mourut au village de Puycheny présente paroisse âgée d'environ dix neuf ans et fut inhumée le seize d'avil et morte le 14 du même mois 1730 présence de Jean Latour et Jean Bayle qui n'ont su signer Source : BMS St Hilaire Lastour AD 87 |
Le 2d de février 1728 j'ay donné permission à Pierre et Jean Latou du village de Puychenie d'aller recevoir la bénédiction nuptialle à la Meyze avec Jeanne et Peyronne Laspougeas soeurs. Source : BMS St Hilaire les Places AD 87 |
Le 3eme février 1728 après les fiançailles faites et la publication des trois bans de mariage entre Jean Latour du village de Puychenu paroisse de St Hilaire avec Peyronne Lapougeas du village de Puyrassou, ... n'ayant découvert aucun empêchement avec le consentement de Mr le curé de St Hilaire faite du deux de février de la ditte année je leur ay donné la bénédiction nuptiale et les ay marié en présence de Martial Laingie, Jean Barrière,Pierre Menier, Aubin Bonneau tous de la paroisse qui n'ont su signer de ce requis Blondeau vicaire de la Meyze Source : BMS La Meyze AD 87 |
Contrat de mariage de Pierre et Jean LATOUR, et Jeanne et Peyronne LASPOUGEAS, le 24.03.1728, devant Me Tarrade à Nexon (87) Le vingt-quatre mars mille sept cent vingt-huit, après midi, au lieu des Moulins, paroisse de Nexon en Limousin, pardevant le notaire soussigné, présents les témoins bas nommés, ont été présents Guilhem Latour, et Pierre et Jean Latour ses fils et de Marie Meynier, femme dudit Guilhem, tous journaliers habitant du village de Puycheny, paroisse de St-Hilaire-Lastours, lesdits Pierre et Jean fils procédant sous l’autorité dudit Guilhem leur père qui les a autorisés pourléffet des présentes, seulement faisant tant pour eux que pour les leurs présents et à venir, d’une part. Et Berny Laspougeas, aussi journalier, habitant du village de Puyrassou, paroisse de La Meyze, faisant aussi tant pour lui que pour Jeanne et Peyronne Laspougeas, ses filles et de feue Jeanne Bouthet, d’ici absentes, auxquelles il a promis faire agréer et ratifier ces présentes, à peine de tous dépends, dommages et intérêts, pour eux et les leurs présents et à venir, d’autre part. Comme soit ainsi que mariage soit traîté et accompli depuis le mois de janvier dernier sous la foi des parties déntre ledit Pierre Latour, fils aîné, de lui d’une part, avec ladite Jeanne Laspougeas, fille aînée, délle d’autre part, et encore entre ledit Jean Latour, fils, de lui d’une part, avec ladite Peyronne Laspougeas, délle d’autre part. Lors du traîté desquels mariages, car autrement ne se furent faits, il fut convenu de ce qui sénsuit, savoir que a été présent comme dessus ledit Berny Laspougeas, père desdites Jeanne et Peyronne, lequel, de gré et volonté, a constitué, comme il constitue auxdits Latour frères, fils de Guilhem, toutefois au profit et avantage desdites Jeanne et Peyronne Laspougeas ses filles, [... déchiré] que de ceux de feue Jeanne Bouthet [... déchiré] cinquante livres qui est pour une [... déchiré] cent vingt-cinq livres, en paiement de laquelle somme desdits six cent cinquante livres, icelui Berny Laspougeas a cédé, quitté et délaissé en pure propriété auxdits Latour père et fils, acceptant comme dessus, savoir un clos appelé «De Bouthet» contenant deux sétérées ou environ, confrontant au clos et terre de François Grimaud de deux parts, à la terre des héritiers de feu Bourdaleix d’autre, et au chemin allant du Barteix à Las Martras d’autre part ; plus un pré appelé «De Loutre», contenant deux quartelées ou environ, confrontant à léau qui descend des Moulins au moulin du Puyrassou d’une part, au pré du sieur Rebeyrol d’autre, et au pré des héritiers dudit Bourdaleix d’autre part ; plus six sétérées de terre ou bois appellé «du Bartheix dén haut», suivant la borne plantée, confrontant au bois taillis dudit Laspougeas d’une part, au pré du sieur De Lignac d’autre, et au bois et terre de Martial Ricard d’autre, et à celui de Trouty d’autre part. Sauf le tout mieux désigner et confronter si besoin est, le tout sis et situâe dans les appartenances du village de La Grimaudie, féodalité de sieur de Masnieux. Et ce, le tout pour le prix et somme de quatre cents livres. Delaquelle somme desdits quatre cents livres, lesdits Latour quittent ledit Laspougeas au moyen dudit délaissement à eux, en accordent quittance, en ce qu’il est réservé audit Laspougeas de retirer ledit pré de Loutre d’aujourd’hui en cinq ans prochain en par lui payant auxdits Latour la somme de cent vingt livres pour la valeur d’icelui, après lequel temps expiré ledit Laspougeas n’y sera plus reçu, à quoi il a par exprès renoncé, car sans ladite renonciation lesdits Latour n’auront son ??? ledit clos sans qu’il n’ait besoin d’autre [...] seulement ensemble [...] bois pour sortir de son taillis [...] jardin au village de La Grimaudie [...] maison ou grange audit village [...] et pour les deux cent cinquante livres, le tout parfaisant [...(la somme ?)] desdits six cent cinquante livres, icelui Laspougeas a promis de les payer auxdits Latour savoir, d’aujourd’hui en deux ans cinquante livres, un an après autres cinquante livres, et ainsi tous les ans semblable somme desdites cinquante livres jusqu’à parfait paiement, à quoi faire il a obligé tous ses biens présents et à venir. Demeurera promis Ledit Laspougeas garantir les susdits biens délaissés francs et quittes de toute charge, dette, hypothèque, arrérage de rente, de tout le passé jusqu’à ce sous l’obligation que dessus, et à l’avenir lesdits Latour seront tenus de payer la rente due sur lesdits biens. Et parce que ledit mariage a plu audit Guilhem Latour père, de gré et volonté, a constitué en faveur d’icelui auxdits Pierre et Jean ses fils, acceptant, tout un chacun ses biens meubles, immeubles, présents et à venir, à partager entre eux deux, en ce que ledit Pierre prendra de preciput et avantage la somme de cent livres, en par eux Pierre et Jean Latour frères de payer les charges et dettes par moitié, se réservant néanmoins ledit Guilhem Latour père le revenu de tous sesdits biens sa vie durant et la somme de cent livres pour en disposer à sa volonté, en par ledit Latour père nourrissant et entretenant sesdits fils et brus, et ceux qui en déux descendront, en ce qu’ils y apporteront leur tavail et revenu. A tout ce que dessus les parties ont promis tenir et entretenir sous l’obligation de tous leurs biens présents et à venir, dont et du tout [...] Jean Faure, laboureur, et Jean Thomas [...] témoins connus à ce requis et appelés, qui ont déclaré avec les parties ne savoir de ce enquis. |
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