| Le Vigen, le Samedi 21 Janvier 1719 Mariage de Jean CHAPTARD, demeurant à Meniéras avec Marie CHAPTARD, demeurant à Meniéras En présence de : Jean LABESSE et Léonard VARNOU Source : CGHHML |
| Le Vigen, le Mardi 27 Janvier 1739 Mariage de Martial PEYRAT, demeurant à Meniéras, veuf de Pétronille DUGENIS avec Marie CHAPTARD, demeurant à Meniéras, veuve de Jean CHATARD En présence de : Jean CHATARD et Cosme DUGENIS Jean GIBAUD et Jacques FRANÇOIS Ce relevé a été effectué grâce à la participation de Evelyne Bregiroux Jacqueline Lansade Source : CGHHML |
| Le 6eme février susditte année 1703 appres les fiançailles et la publication des trois bancs et biens duements controlles à Pierre Buffiére par Dupytren le 9eme du susdt mois et an que dessus je curé soussigné ay marié Léonard dit Naunou Demignot du lieu de l'Escure de Roche avec Marie Chatard et à même temps leurs ay donné la bénédiction nuptiale en présence de leurs parents et de Léonard Demignot, Jean Valery, Simon Faure et Jean Mazeau du présent bourg lesquels mariés et les témoins ont déclaré ne savoir signer Delaplasse curé de St Jean Source : BMS St Jean Ligoure AD 87 |
| Testament de Martial CHAPTARD, le 13.09.1709, devant Me Bourzeix, à Solignac (87) Au nom de Dieu amen, sachant tout qu’il appartiendra qu’à ce jourd’hui treize jour du mois de septembre mille sept cent neuf, au village de La Chapelle, paroisse du Vigen, maison de Martial Chaptard, dit le Petit Cosme, laboureur, pardevant le notaire soussigné, présents les témoins bas nommés, après midi, fut présent ledit Martial Chaptard, lequel étant dans son lit malade, indisposé de son corps, sain par la grâce de Dieu de ses sens, mémoire et entendement, considérant la mort être à tous certaine et l’heure d’icelle être incertaine, ne voulant décéder de ce bas monde sans qu’au préalable il n’ait disposé des biens qu’il a plu à Dieu lui faire et impartir, a fait son testament en la forme et manière qui sénsuit. Premièrement, a fait le signe de la Croix sur son corps, disant «in nommine patri et filii et spiritu sanctis», a recommandé son âme à Dieu le créateur, à la très sainte Vierge Marie sa mère, à saint Mathurin patron de la paroisse, áa son bien aimé patron saint Martial, et à tout encour céleste du paradis, et voulant et entend que, lorsque son âme sera séparée de son corps, son corps être inhumé et enseveli au cimetière du bourg du Vigen et tombeaux de ses parents défunts trépassés, et qu’il soit pris de ses biens pour faire prier Dieu pour le repos de son âme ce qui sera ainsi par ses héritiers bas nommés pour lui être fait les services et prières acoutumés, et que les prêtres du bourg y soient appelés et à eux payées les rétributions acoutumées. Item le testateur a déclaré être conjoint par vrai et loyal mariage avec Catherine Dutreil, sa chère épouse, et de leur mariage être issue feue Michelle Chaptard, de son vivant épouse d’Etienne Penot de Saboury, être aussi issus et être en vie Léonard, Marie, Anne, Cosme et Jean Chaptard, ses enfants et filles et de ladite Dutreil, naturels et légitimes, auxquels Léonard, Michelle, Marie et Anne, icelui testateur a déclaré avoir à un chacun déux fait ample et suffisante constitution lors de leurs mariages, moyennant laquelle veut et entend ledit testateur qu’ils soient suffisamment dottés et que moyennant icelle constitution ils se tiennent un chacun déux pour contents et satisfaits, en ce qu’ils nepuissent autre chose demander ni prétendre sur ses biens et hérédité, soit par droit de légitime supplément d’icelle que autrement, et avec ce les fait ses héritiers particuliers. Item et comme le fondement d’un bon et solide testament est l’institution d’un ou plusieurs héritiers, icelui testateur a fait, créé, institué et de sa propre bouche nommé au résidu de tout et un chacun ses biens meubles, immeubles, droits, noms, raisons et actions, parts, portions et prétentions, en quoi que le tout puisse consister et en telle part qu’ils soient sis et situés, lesdits Cosme et Jean Chaptard ses deux fils et de lasite Dutreil, auquel Cosme il déclare avoir de son chef constitué la somme de cent livres qu’il veut lui être donnée par preciput et avantange audit Jean, et que pour le restant de son entière hérédité lesdits Cosme et Jean la jouissent entre eux après sa mort par égale part et moitié et d’icelle usent et disposent à leur plaisir et volonté en par eux supportant les charges de sadite hérédité, icelle hérédité estimée à trois cents livres. Casse, révoque et annule ledit testateur tout autre testament, codicile, donation à cause de mort qu’il pourrait avoir ci-devant fait ; veut et entend que celui-ci soit le sien dernier et que foi y soit accordé comme étant ses vraies et dernières dispositions, le présent prévalant à tout autre, et que si le présent ne peut valoir par forme de testament, il valle et sorte son effet comme codicile, donation à cause de mort et tout autre disposition que de droit il peut etdoit le mieux valoir. Dont et de quoi ledit testateur m’a requis acte que je lui ai concédé sous le scel authentique en la meilleure forme pour servir et valoir que de raison, en présence de sieur Joseph Mandary, maître chirurgien, de Mathurin Colin, praticien, habitant de la ville de Solignac, de messire Léonard Leyssene, prêtre vicaire du bourg du Vigen, de Antoine, Léonard et François Penchant, père et fils, laboureurs, et de Jean Nardot, aussi laboureur, lesdits Penchant père et fils et Nardot habitant dudit village de La Chapelle, témoins connus à ce enquis et appelés ; les ? Penchant et Nardot ont déclaré ne savoir signer de ce enquis. Source : AD 87 |
| Inventaire de Martial CHAPTARD, le 10.12.1709, devant Me Bourzeix, à Solignac (87) Aujourd’hui dixième jour du mois de décembre mille sept cent neuf, en la ville de Solignac, Haut Limousin, pardevant moi notaire soussigné, avant midi, se sont présentés Cosme et Jean Chaptard, frères, laboureurs, fils à feu Martial Chaptard dit le Petit Cosme, de son vivant aussi laboureur, leur père et ses héritiers testamentaires suivant son testament du treize septembre dernier, reçu par moi soussigné, habitant au village de La Chapelle, paroisse du Vigen, lesquels m’ont dit et exposé que leur dit père serait décédé le quatorze du mois de septembre dernier et aurait laissé à la vérité du bien fonds assez considérable et quelques fonds meubles et autres effets et passifs, mais que son hérédité était chargée et obérée de dettes passives presque excédant sa valeur et que d’ailleurs il peut y avoir des créanciers secrets et inconnus aussi exposants qui pourraient consommer toute son hérédité, aucun la connaissant plus onéreuse que profitable, pour ne faire confusion de biens et n’être remis auxdettes de leur dit père, et afin qu’on ne puisse rien leur imputer avoir diverti ni autrement des effets et meubles de leur dit père, et être irréprochables, ils désirent faire faire fidèle et loyal inventaire des effets de leur dit feu père. A cette fin m’ont requis vouloir me transporter au village de La Chapelle pour procéder à la faction dudit inventaire, ce que je leur aurais accordé, et à même ? me serais transporté audit village de La Chapelle en compagnie derévérend père Dom Jean Maurat, religieux procureur du monastère Saint-Pierre de Solignac, leur maison et de qui leur feu père et eux exploitent depuis quelques années la métairie où ils habitent audit village, où étant arrivé j’aurais trouvé Mathurin Chaptard, taillandier du bourg du Vigen, leur cousin, neveu dudit défunt et leur cousin germain, créancier plus considérable sur l’hérédité dudit feu Martial Chaptard comme héritier d’autre feu Mathurin Chaptard, aussi taillandier dudit bourg du Vigen, son aïeul, créancier originaire du défunt, lequel s’était rendu audit village par l’interpellation que lui en auraient fait lesdits exposants pour assister à la faction et ? dudit inventaire, à lafaction duquel j’aurais procédé en présence des fils et témoins ci-après nommés, ainsi et dans la forme et teneur qui sénsuit. Premièrement, serais entré dans la cuisine et chambre basse de la maison de leur métairie des révérends pères bénédictins dudit Solignac, domicile desdits décédé et exposants, où j’aurais trouvé un vieux chauderon de la contenance d’un seau déau et fort usé, un pot de fer avec son anse, le couvercle de bois, contenant demi seau déau ou environ, autre petit pot de fer avec son anse et couvercle de la capacité de trois écuelles, un ? de laiton gainé de fer à tremper soupe, une crémaillère de fer, un charet de fonte, deux poêles de fer, une assez grande et l’autre médiocre, une pince d’étain commun, un plat moyen et une écuelle aussi d’étain commun, un crochet de fer à peser, deux seaux déau avec leur godet, deux vieux poêlon de laiton gainé de fer fort usé, un trépied de fer, deux jougs avec leur courroi et fine ?, deux dards à faucher, six ? finesfaux à couper blé. Et de là sommes entrés dans autre chambre à côté de la cuisine, où aurions trouvé dans icelle deux chassis usage de village que les exposants nous ont dit appartenir auxdits révérends pères bénédictins, les lits desquels en leur entier appartiennent ainsi qu’ils ont déclaré à la bru du défunt, femme dudit Cosme fils aîné, et l’autre à Marie Chaptard, leur soeur et fille du défunt, une grande maie à ? ? et deux vieux coffres appartenant aussi aux révérends pères, un petit coffre de vieille menuiserie fermant à clé de la contenance d’un setier de blé ou environ, un cierge béni dénviron trois livres de cire, deux vieilles arches où se sont trouvés dans icelles six linceuls d’étoupe demi usés et trois nappes communes aussi d’étoupe, une bassine de laiton ? en plusieurs endroits ayant besoin d’un fond de la contenance de quatre seaux déau ou environ, deux vieilles bariques cerclées de cercles de bois, quatre houets fins tranchés, deux cognées, deux haches et deux hachereaux, quatre palets à bêtes fort usés à voyant, la nuit lumineux. N’ayant de là ni chambre pour coucher, attendu la distance d’une lieue de notre domicile, nous sommes retirés et avons différé la continuation dudit inventaire à demain Et advenant le dix-neuvième jour desdits mois et an que dessus, en compagnie et présence que dessus, nous étant reposé au village de La Chapelle, avons continué notre inventaire comme sénsuit. Et pour cet effet, serions entrés dans unepetite chambre séparée de la maison domiciliaire desdits Chaptard, attenant une grange de la métairie destinée pour serrer les grains d’icelle, où couche ledit Jean Chaptard, où nous aurions trouvé une granche arche fermant à clé etdans icelle les habits dudit Jean Chaptard, qui nous a dit ladite arche appartenir aussi aux révérends pères bénédictins, plus un petit chassis usage de village dans lequel y a un lit de balle d’avoine avec sa couverte de laine blanche,et un petit coffre de la capacité d’une quartée de blé ou environ. Ensuite, sommes entrés dans la grange à côté de ladite chambre dans laquelle avons trouvé deux outils à rasoir garnis de leur faucille, et autres outils à rasoir, un ? à faire lessive cerclé de cercles de bois, trois tamis, deux vieilles bariques aussi cerclées de bois, une petite scie, trois tarrières (?), une étolle, un setier blé ?, cent gerbes ou environ de blé baillarge à battre, quatre-vingt gerbes ou environ de blé seigle aussi encore à battre, deux palets de bois. Et d’ici, sommes montés dans le grenier et ? de la maison, où nous aurions trouvé deux paquets de laine cardée pesant douze livres poids de ?, six quartées de blé mil, deux quartées ? poids de labour, six quartées gesses, et la quantité de dix setiers blé noir ou environ à battre, ainsi et suivant que les parties assistantes et témoins ont jugé, un grand pot de fer sans couvercle, une vieille arche fermant à clé dans laquelle après l’avoir faite ouvrir se sont trouvées les hardes de la femme du fils aîné du défunt, ainsi qu’il a été dit et déclaré, plus y avons trouvé un coffre de noyer de menuiserie fermant à clé, qu’on a déclaré être et avoir appartenu à feu Léonard Chaptard leur fráere, fils aîné du défunt, mort ab intestat subséquamment au décès dudit feu Martial son père, duquel le révérend père procureur aurait la clé en dépôt, laquelle clé le révérend père ayant ensuite apportée et icelui ouvert n’y avons trouvé autre chose quénviron un panier de pommes, les habits dudit feu Léonard et une musette dont il se servait de son vivant avec ses amis. D’ici, nous sommes portés dans autre grange séparée de leur maison où nous aurions trouvé une charette ferrée, un tombereau sans roue, le tout estimé à la somme de quarante livres. Et voyant qu’il était heure tarde, nous sommes retirés en notre maison audit Solignac et remis la continuation dudit inventaire à demain. Et advenant le vingt-deux desdits mois et an que dessus, en continuant notre susdit inventaire, accompagné des susdits, nous sommes portés au village de Menieras, paroisse du Vigen, maison et ancien domicile dudit feu Martial Chaptard et patrimoine d’icelui, où étant arrivés, serions entrés dans une grange dépendant de son hérédité, où nous aurions trouvé environ deux charretées de boteaux de paille d’avoine et de baillarge, et dans icelle aurions encore trouvé certain nombre et quantité de gerbes de blé noir qu’on n’a compté, mais le produit avait été réglé et jugé pouvoir fournir quatre setiers ou environ pour la part et moitié qui en doit revenir à l’hérédité dudit feu, l’autre moitié cédant au profit du colon et exploitant. Et d’ici, serions montés dans un petit gernier au ? de la maison domiciliaire, dans lequel aurions trouvé un tas d’avoine de la quantité dénviron dix esminaux. Et avons observé le devant de la porte de ladite maison être soutenu et appuyé par le soutien d’une grosse poutre sans laquelle il se serait éboulé et démoli. Aurions encore observé la couverture de ladite maison être beaucoup endommagée et ???? et effondré et avoir un extrême besoin d’être recouverte, aussi bien que la cheminée refaite, laquelle est toute guindée et proche, icelleayant besoin d’y subroger un ?. Et d’ici étant descendu dans la chambre basse servant de cuisine, aurions trouvé une maie à ? ?, une vieille table avec ses deux bans et un vieux chassis, qui sont tous les meubles et effets que nous avons trouvés dans les bâtiments. Et voyant la nuit tomber, nous sommes retirés et avons remis la continuation de notre susdit inventaire pour le regard des papiers et documents dudit défunt. Et advenant le dernier jour desdits mois et an que dessus, en compagnie des susdits, avons procédé à la visite, examen et vérification des papiers et documents dudit feu Martial Chaptard, après nous être posés au village de La Chapelle, et lesquels nous ont été représentés par lesdits Cosme et Jean Chaptard. Et premièrement avons trouvé parmi eux une liasse contenant huit contrats ou autres pièces ? d’une lettre signée Dalmay, dans laquelle liasse sont entre autresun contrat de transaction en faveur de Léonard Chaptard prêtre consentie par Gérald et Vincent Pradeau frères pour la remise d’une terre, datée du onzième mars mille six cent cinquante-six, ayant signature en bas d’icelle signée Baratayant charge, datée du trois mars audit an, ayant en outre une quittance en bas datée du vingtième dudit mois de mars audit an pour la somme de septante livres consentie par Mathurin Chaptard à Cosme Chaptard dit Le petit Cosme, lesquelles transaction et quittance signées Chabrol notaire royal ; ensemble une copie d’afferme consentie par Martial Chaptard à messire Mathurin Chaptard prêtre vicaire du bourg du Vigen des biens de Menieras pour cinq années pour la somme de quarante livres annuellement, en date du troisième mars mille six cent quatre-vingt-dix-neuf, signée Gueyrou notaire ; autre contrat de transaction consenti par ledit Martial Chaptard à François Lapeironnie, curateur de Mathurin Chaptard, pour le paiement de quarante-six livres quinze sols annuellement jusqu’à la majorité dudit Chaptard, en date du quatorze septembre mille sept cent quatre, signé dudit Gueyrou ; autre quittance en son original pour la somme de seize livres concédée par Léonard et autre Léonard Penot père et fils à Martial et Noël Chaptard oncle et neveu, en date du dix-huit mai mille six cent huitante-un, signée M.. Dufour notaire royal, le tout paraphé et coté par lettre A. Autre liasse au nombre de quinze pièces, contenant diverses copies ou exploits concernant les fermiers ou receveurs de l’abbaye de Solignac pour les rentes de Menieras, y ayant entre autres une quittance de cinquante-une livres trois sols six deniers, consentie par Monseigneur Adam en faveur de Martial et Noël Chaptard oncle et neveu et autres, en date du vingt-trois novembre mille six cent quatre-vingt-deux, signée Nicolas notaire royal ; plus une déclaration signée Brenal de Machot (?), non datée, pour avoir acheté des brebis de Martial Chaptard et payé à Monseigneur Chaptard vicaire du Vigen, avec une quittance manuelle de la somme de vingt livres reçues des mains de Catherine Pommaret, femme de Martial Dennaud, pour être tenue encore à Martial Chaptard dit le Petit Cosme, en date du douzième janvier mille sept cent cinq, signée Guingaud, le tout attaché ensemble, paraphé et coté par lettre B. Autre liasse contenant sept pièces ou insinuations de deux sentances de l’ordinaire de Solignac pour Mathurin Chaptard contre Martial Chaptard, le tout paraphé et coté par lettre C. Deux copies de sentances entre Jean et Pierre Chaptard frères contre Jean Faye, datées du vingtième et dernier décembre mille six cent huitante-neuf, signée par insinuation Boysse, et l’autre de l’ordinaire de Solignac, en date du onze juillet mille six cent huitante-neuf, signée Dufour greffier commis, paraphées et cotées par lettre D. Exploit de solidarité à la requête de Monseigneur l’abbé de Solignac contre Martial, Noël Chaptard et Léonard Peyrot, en date du quatrième juillet 1682, signé Dufour huissier, avec un défaut du vingt-sept desdits mois et an du greffede Limoges, signé Thomas, le tout paraphé et coté par lettre E. Obligation en original consentie par Nadalle Grangier, veuve à Cosme Chaptard le jeune, pour la somme de quinze livres, en date du septième janvier mille six cent quarante-trois, signée M. Guichagne notaire royal, endossée le septième septembre 1687 de la somme de trois livres payée par Jean Chapeau à Martial Chaptard, non autrement signée, avec deux assignations signées Belanget, et deux appointements sur défaut requérant Cosme Chaptard contre Charles Chapeau fils de ladite Nadalle, iceux appointements datés des dix-sept et vingt-quatre novembre mille six cent soixante-cinq, signés Picquet commis du greffier, paraphés et cotés par lettre F. Autre liasse contenant neuf pièces, parmi lesquelles sont entre autres une quittance de vingt-deux livres d’intérêts pour deux ans accordés par Etienne dit Thève Laville à Cosme Chaptard son gendre, en date du dixième février mille six cent dix-huit, étant en original signé Bonneysset ; plus une obligation de soixante livres en faveur de Cosme Chaptard, consentie par Mathurin et Barthélémy Chaptard pardevant Gueyton (Guitard ?) notaire royal le huitième novembre mille six cent cinquante-un ; ensemble une quittance manuelle pour trente livres du onzième novembre mille six cent septante en faveur de Martial Chaptard, signée Mathurin Dennaud ; plus une obligation en son original pour dix setiers seigle consentie par Martial Chaptard à sieur Jean Blondeau sieur de La Fouillière, le vingt-huit mars mille six cent septante-six, signée Chabrol notaire royal, le tout paraphé et coté par lettre G. Autre liasse composée de treize pièces, contenant plusieurs et différentes quittances, extraits et contrats de rachat et ventes, signés des seigneurs fermiers et receveurs pour les tènements de Menieras ou autres tenures, concédés à Martial Chaptard, avec une sommation faite à la reqête dudit Martial Chaptard à Léonard Tranchant et ses contre-collecteurs à payer leurs ?? de rachat, en date du treize avril mille six cent quatrevingt-dix, signée Bechade notaire royal, le tout paraphé et coté par lettre H. Autre liasse composée de quatre pièces, savoir d’un exploit d’assignation, d’un défaut, d’une sentance et d’une obligation en son original, signés Gueyrou, le tout à la requête de monsieur Guinguand contre Marguerite Bechade, veuve de Jean Nardot, ladite obligation endossée et ? par ledit Guinguand qui déclare avoir été payé du contenu par les mains de Léonard Chaptard fils dudit Martial Chaptard, le tout paraphé et coté par lettre J. Autre liasse contenant cinq pièces concernant le procès déntre ? Faure et Marguerite Faure, paraphées et cotées par lettre K. Autre liasse ayant en tout cinq pièces, contenant un testament fait en faveur de Léonard Chaptard par Marguerite Faure son épouse, en date du trente août mille sept cent cinq, reçu par Pallissier notaire royal ; un brevet d’arpentement pour ledit Léonard Chaptard des biens qui ? que sa femme possède dans les tènements de Puypot et Mas-Guichaguet, délivré par Roussac arpenteur le 28 janvier mille sept cent six, avec trois pièces de quittances desdits tènements, signées sieur Michel Chastaingt, P. Lombard et Dalmays, le tout paraphé et coté par lettreL. Autre liasse contenant trois pièces consistant au contrat de mariage desdits Léonard Chaptard et Marguerite Faure, en date du vingt-trois mai mille sept cent, reçu par Gueytou notaire, une copie du contrat de vente consentie par Pierre Ponty dit Grospeix audit Léonard Chaptard pour la somme de cent livres, en date du quinzième novembre mille sept cent cinq, signée Pallissier notaire royal, ensemble une copie de quittance pour la somme de quarante livres concédée par ledit Ponty audit Léonard Chaptard le vingtième février mille sept cent sept, reçue par le notaire soussigné, le tout paraphé et coté par lettre M. Une copie du contrat de mariage de Cosme Chaptard et Michelle Laville en date du quinzième janvier mille six cent et douze, reçu par Bonneysset notaire royal, paraphé et coté par lettre N, ? en date du quinze janvier mille six cent et douze, N. Un brevet d’arpentement du tènement de Menieras du second mars mille six cent septante-un fait par Bassalin, paraphé et coté par lettre O. Plus un papier servant pour mettre les quittances dudit Chaptard, où il y en a plusieurs signées de plusieurs parties, seigneurs fermiers ou receveurs, dans lesquelles sont les tenanciers de La Brousse La Teysserie, en date du second octobre mille six cent soixante-quatre, non signé, paraphé à chaque première page d’icelui et coté par lettre P. Finalement, une procédure composée de seize pièces de différentes feuilles concernant icelle procédure Léonard Bechade dit Gaby demandeur contre Martial Chaptard défendeur, paraphée et cotée par lettre Q. Qui sont tous les effets, meubles, papiers et documents qui m’ont été représentés par lesdits Cosme et Jean Chaptard en présence des susdits et de ? témoins bas nommés, lesquels ont déclaré avec serment nén avoir trouvé d’autres dans leur hérédité et que si par évênement il sén trouve d’autres dans la suite qui viennent à leur connaissance, promettent les faire insérer au bout des présentes, les effets duquel susdit inventaire ont été évalués par les parties à la somme de cent vingt livres, sauf par lesdits Chaptard de payer la rente due sur les biens dudit dâefunt et de la métairie qu’ils exploitent. Fait clos et arrêté ledit jour dernier décembre mille sept cent neuf, de quoi a été concédée lettre, en présence de Jean Cybot, de Mathurin Colin, habitant dudit Solignac, témoins connus à ce requis et appelés, lesdites parties ni Cybot ont délaré ne savoir signer de ce enquis, et ayant interpelé ledit Mathurin Chaptard de signer notre inventaire, de ce faire a été refusant, dont acte Source : AD 87 |
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