| Contrat de mariage de Mathurin CHAPTAL et Marguerite FAYE, le 20.11.1708, devant Me Belut, à Limoges (87) A Limoges, le vingtième jour de novembre mille sept cent huit, après midi, par devant le notaire royal et témoins soussignés, ont été présents Mathurin Chaptal, laboureur, fils de François Chaptal et de Jeanne Béchade, pour lui et les siens d’une part, habitant du village de Pazat, paroisse du Vigen, et Simon Faye, aussi laboureur du même village, faisant tant pour lui que pour Marguerite Faye sa fille et de Jeanne Pradaud, pour lui d’autre. Comme soit ainsi que mariage ait été traîté par paroles de futur, de l’avis des amis et parents des parties, entre ledit Chaptal de lui d’une part et ladite Marguerite Faye délle d’autre. Pour en supporter les charges et afin qu’il s’accomplisse et sorte à effet, ledit Simon Faye père a donné, comme il donne par ses présentes par donation entre vifs pure et simple et à jamais irrévocable, à ladite Marguerite Defaye et aux siens deux terres appelées de Charbonnière, l’une de la contenance d’une esminée, et l’autre d’une sétérée, avec un jardin appelé de Lascaud d’une quartelée, le tout situé dans le village de Pazat, quatre linceuls boiradis, trois serviettes, un lit pesant quarante livres de plume, une couverte et un coffre, et finalement la moitié de tous ses autres biens meubles, immeubles, présents et à venir, à partager avec François Faye son autre fils aîné, ici présent et acceptant, auquel il fait donation de l’autre moitié de sesdits biens, outre et par-dessus ce qu’il lui a donné par son contrat de mariage avec Marguerite Chaptal, soeur dudit futur époux, pour par eux jouir desdits biens donnés après la mort ? dudit Simon Faye, et à la charge par eux de payer par moitié les charges et dettes présentes dues sur lesdits biens et la somme de quatre-vingt-dix livres à Léonard Faye, son autre fils le plus jeune, quatre linceuls et un coffre de la maison dont il lui fait don et légat à prendre sur lesdits biens donnés lorsqu’il se séparera de leur compagnie seulement, et sans intérêts, jusque auquel temps ledit Léonard Faye sera nouri et entretenu à frais communs dans leur maison, en par lui travaillant à leur profitde son pouvoir. Et au cas que ledit Mathurin Chaptal rapporte dans la maison dudit Simon Faye son futur beau-père la somme de deux cents livres de légat qu’il a prendre sur les biens de ses père et mère, ledit Simon Faye sera tenu de recevoir ladite somme et de lémployer au paiement de ses créanciers ou en acquisition de biens fonds, pour ladite somme être rendue audit futur époux le cas de restitution arrivant qu’à Dieu ne plaise, ou par lui ? sur les biens dudit SimonFaye ci-dessus donnés, lesquels y demeureront pour cet effet ? et hypothèqués du vouloir et consentement desdits François et Marguerite Faye frère et soeur, duement autorisés à léffet du consentement de leur dit père Et moyennant quoi les parties ont promis solenniser ledit mariage en face de notre mère sainte Eglise catholique apostolique et romaine toutefois et quand qu’une partie en sera requise par l’autre, à peine de tous dépends, dommages et intâerêts. Dont a été concédé lettres sous le scel royal en la meilleure forme, en présence de Me Jean Belut et Antoine Fournier, témoins connus à ce requis et appelés. Les parties ont déclaré ne savoir signer de ce interpelées. Source : AD 87 |
| Le vingt septiéme novembre mil sept cent huit après les trois publications des bans de mariage entre Mathurin Chaptard fils de François Chaptard du village de Pazat et Marguerite Faye fille de Simon Faye du même village faites sans avoirdécouvert ausun empêchement je leurs ay donné la bénédiction sela la forme prescrite pas notre sainte église en présence de François Béchade et de Mathurin Varnou sacristain et de Simon Faye qui nont seu signer Leysenne Vic. Source : BMS Le Vigen AD 87 |
| Le quatorze janvier mil sept cent quarante quatre après les fiançailles et publications des trois bans de mariage de... et de Michel Laplau de Pazat et de Marguerite Faye veuve de Maturin Chaptard de Pazat faites sans avoir découvert ni d'empêchement ni d'opposition, je les ai mariés et donné la bénédiction nuptiale en présence de Pierre Dutreuil, de Jean Imbert, de Robi Trébuchaire, de Jean Nouhaud et de Léonard Varnou qui n'ont sû signer de ce enquis Leyssene curé Source : BMS Le Vigen AD 87 |
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